26 février 2010
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Eddy errait depuis peu dans la rue. C'était un de ces fameux laissés pour compte "pour-cause-de récession-mon-oeil-achetons-un-écran-plasma-à-la-place" qu'on avait choyé un temps, pour lourder ensuite lâchement sur le trottoir comme une vieille paire de pompe.
Il avait faim de tendresse et courait au-devant de n'importe quel bipède pour lui sauter dans les bras, gratifiant de quelques puces au passage celui qui avait eu le malheur de cèder à un câlin...moment de chaleur trop furtif car on finissait toujours par le reposer sur le bitume.
Il avait faim de tendresse et courait au-devant de n'importe quel bipède pour lui sauter dans les bras, gratifiant de quelques puces au passage celui qui avait eu le malheur de cèder à un câlin...moment de chaleur trop furtif car on finissait toujours par le reposer sur le bitume.
Le soir où je suis passée, Eddy est resté contre moi, ronronnant à en faire vibrer les flocons de neige. Il a fait valser les puces dans le moindre recoin de ma salle de bain, bloqué le conduit de la baignoire avec un étron magique et dormit les 4 fers en l'air dans le lavabo dans une position des plus indécentes.
Grâce au Chat Libre Dijonnais, j'ai pu adopter Eddy.
Grâce au Chat Libre Dijonnais, j'ai pu adopter Eddy.
Si vous souhaitez faire plus ample connaissance avec cette association formidable, si vous songez à l'adoption d'un minet, si vous pouvez "donner un petit quelque chose", c'est ICI :
http://chatlibredijonnais.blogspot.com/
N'oubliez pas :
Partagez sa vie avc un chat, c'est :
- 15, 20 ans de vie commune, à une époque du "Tout jetable" et du "Non-engagement".
- une nourriture adaptée et non pas de la malbouffe 1er prix qui lui bousillera les reins prématurément.
- des soins vétérinaires appropriés, sans sécurité sociale pour les remboursements. Dans certaines grandes villes existent des dispensaires vétérinaires réservés aux gens de condition modestes, renseignez-vous.
- le ou la faire stériliser, geste citoyen, si ça n'avait pas été le cas lors de l'adoption.
- le faire garder lorsque la famille part en week-end, en vacances car en général un greffier n'aime pas être déplacé. De plus en plus de gens proposent des services de catsitting, n'hésitez pas à demander à votre véto, il a généralement sous le coude de bonnes adresses. Non seulement votre chat aura le loisir de martyriser un esclave personnel (blaaaaague) une voire deux fois par jour MAIS (ô joie !) vous retrouverez votre bégonia favori en pleine forme au lieu d'un truc moche désséché (hé oui, l'arrosage des plantes est compris dans le tarif "catsitting", petits veinards !) et ce gardiennage dissuadera la visite d'éventuels cambrioleurs.
- savoir faire parfois des concessions au sujet de certains pieds de meubles ou de choix de papier peint ,même si vous lui offrez le dernier griffoir à la mode avec option "Arbre à chat de 2 m de haut à multi-panières intégrées". Avec un chat, on devient philosophe à la longue et les biens matériels passent au second plan, c'est tout bénéf' pour notre karma.
- Bref, partager sa vie avec un minouchon, c'est comme qui dirait une co-location à la sauce PACS : vous ouvrez votre coeur, votre appart' à un curieux alien moustachu à 4 pattes. C'est vous qui payez le loyer, matériellement parlant, mais vous recevez en retour "Ronrons & Câlins", c'est-à-dire la monnaie en cours dans le monde félin.
Rappelez-vous :
- un chat n'est pas un objet mais un être vivant avec des sentiments à son niveau, des sensations.
- ce n'est pas un paquet-cadeau enrubanné que l'on déposera au pied du sapin "pour faire plaisir aux enfants", histoire de le balancer, quelques mois après, devant les grilles d'une SPA , pile poil au moment des vacances estivales, car ça serait dommage de "gâcher son séjour au camping de Clubmed sur Saône".
- ça n'est pas un "doudou de remplacement" parce qu'on s'est fait larguer avec pertes et fracas par "l'Amour de sa vie" un soir de Saint Valentin. Et ça n'est pas non plus un "choix-poubelle" lorsque monsieur ou madame vous demande de vous décider entre le minet et son égocentrique petite personne. Entre 20 ans de câlins félins non-stop et 2 ans de "galipettes-sauvages-au-lit-suivit-d'un-bye-bye-chéri(e)-il-faut-qu'on-fasse-une-pause", le choix me semble plutôt facile, non ?
En Bref :
Si vous ne vous sentez pas capables de prendre vos responsabilités lors de l'adoption d'un chat, achetez-vous un Tamagotchi ou une peluche, par pitié !
Quand aux heureux co-locataires humains qui partagent leur vie avec des chats, Eddy les salue bien. Il dort en ce moment pelotonné contre Doudoune, la chatte névrotique, qu'il apaise.
Un petit rappel :
http://chatlibredijonnais.blogspot.com/
Merci