8 avril 2007
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En France, ce sont les cloches qui apportent les chocolats de Pâques mais en Allemagne c'est chose différente, le lapin est plus couramment utilisé comme messager des oeufs en sucre & co. Mais ça n'a pas été toujours le cas. Pourquoi ? Comment ? Plongeons-nous dans cette palpitante histoire, toute à fait réelle, authentique et d'une vraisemblance sans faille.

Lieu : Quantico, siège du FBI, Ringmeinhump, petit village de Rhénanie Palatinat, Allemagne.
Année : 1720

Dans une maisonnette en torchis blanc, tout à côté d'un troupeau de graines de soja paisibles, vivait Lorelei une laitière qui préparait des petits pots de crème, au chocolat, à la vanille en hiver et des sorbets & yaourts glacés en été. Du soir au matin, nombreux étaient les visages gourmands qui s'agglutinaient autour de ses fenêtres, tout âge, tout rang confondus, du simple gamin des fermes au seigneur le plus opulent.
Si ça vous rappelle une pub, c'est normal, mais c'est MOI qui raconte, hein ?
Lorelei, au moment de Pâques, engageait, pour une durée de trois semaines très
exactement, en CDD, les poules de Herr Kleinschwanz et les installait dans un poulailler made in Taïwan (reception satellite et accès internet compris) où une marmotte venait quatre fois dans le jour les nourrir avec du chocolat au lait de soja qu'elle déballait elle-même du papier alu avec ses petites mimines poilues. Pour l'anecdote, la marmotte, elle s'appelait Milko.

Grâce à ce régime hypercacaoté, les poulettes pondaient des oeufs en chocolat, déjà tout emballés. C'est normal, Milko leur faisait boulotter le papier alu avec, histoire de recycler un bon coup (ça gratte pas, le papier alu dans les intestins ? 'tain, elles sont béton mes cocottes). Les seuls hics dans l'histoire c'est qu'elles avaient alors une prédisposition au diabète sucré et qu'au bout des trois semaines, elles ne passaient plus la porte du poulailler. Une poule de 65 kilos, ça coince un peu dans les encadrures, voyez-vous (et puis, je crois que si j'en croisais une au détour d'une rue, j'aurai plutôt envie de me barrer...)
Lorelei récoltait chaque jour quantités d'oeufs qu'elle disposait dans des panières en osier et à la fin du contrat des volatiles, le grenier était à peine assez grand pour contenir toutes les sucreries. C'est à cette période qu'elle contactait le service des Cloches Timbrées qui embarquaient les oeufs et les distribuaient à la volée aux petits enfants d'Allemagne.
Mais cette année 1720 était troublée par bien des raisons, notamment une cruelle guerre
des choucroutes qui laissa bon nombre de sausisses au lait d'amande sur le carreau et Lorelei faillit en avaler son bonnet de surprise lorsqu'elle reçut un fin de non recevoir à sa demande d'enlèvement d'oeufs de Pâques.
Le pigeon voyageur eut beau lui expliquer que les cloches de Ringmeinhump étaient réellement parties à un congrès Star Trek en Floride, la laitière était persuadée du plus profond de son âme innocente que ce n'était en fait qu'une saleté de pretexte pour l'évincer du conseil du village où elle militait depuis 2 ans pour l'incorporation des repas "alternatifs" dans l'école du comté.
Une seule personne pouvait la tirer de ce mauvais pas. Elle saisit sa tourterelle téléphonique et composa le numéro de Willy Wonka (elles sont où, les touches sur la tourterelle, allez-vous me demander... tâchez d'imaginer...), le directeur de la chocolaterie qui lui fournissait les matières premières pour la fabrication des oeufs. Les ragots avaient été bon train à leur sujet d'ailleurs les années précédentes, une relation qui dépassait le cadre de la gâterie gustative, on comprit au bout du compte que Wonka n'avait aucune attirance pour les laitières en bonnet de nuit mais préférait 100 fois le petit Oompa Loompa dodu qui cassait les cacahuètes et pétrissait les barres de snickers dans l'atelier B12.
Lorelei eut au bout du fil un Willy tout guilleret
qui lui annonça tout de go que le chocolat il s'en fichait éperdument dorénavant, qu'il avait vendu sa boîte au type qui peignait des vaches mauves sur les murs, qu'il était tombé amoureux fou d'un beau pirate hyper canon les yeux bordés de kôhl et qu'il partait s'installer avec lui dans une île aux Caraïbes, alors atchao bonsoir la compagnie et bonjour les cocktails avec son chéri !!!! (Mais il est en train de me piquer mon fantasme, là, le Wonka !!!! Ah si je m'étais doutée....)
Pauvres mioches aux grands yeux tristes qui scruteraient en vain le ciel dans l'espoir de se voir pointer une cloche au ventre rebondi qui vomirait joyeusement une pluie de chocolat bienfaisante....
Elle se mit à pleurer à chaudes larmes, à pleurer si fort et si longtemps que le sol de sa maisonnette en fut inondé, et ......
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Lieu : Quantico, siège du FBI, Ringmeinhump, petit village de Rhénanie Palatinat, Allemagne.
Année : 1720
Dans une maisonnette en torchis blanc, tout à côté d'un troupeau de graines de soja paisibles, vivait Lorelei une laitière qui préparait des petits pots de crème, au chocolat, à la vanille en hiver et des sorbets & yaourts glacés en été. Du soir au matin, nombreux étaient les visages gourmands qui s'agglutinaient autour de ses fenêtres, tout âge, tout rang confondus, du simple gamin des fermes au seigneur le plus opulent.
Si ça vous rappelle une pub, c'est normal, mais c'est MOI qui raconte, hein ?
Lorelei, au moment de Pâques, engageait, pour une durée de trois semaines très


Grâce à ce régime hypercacaoté, les poulettes pondaient des oeufs en chocolat, déjà tout emballés. C'est normal, Milko leur faisait boulotter le papier alu avec, histoire de recycler un bon coup (ça gratte pas, le papier alu dans les intestins ? 'tain, elles sont béton mes cocottes). Les seuls hics dans l'histoire c'est qu'elles avaient alors une prédisposition au diabète sucré et qu'au bout des trois semaines, elles ne passaient plus la porte du poulailler. Une poule de 65 kilos, ça coince un peu dans les encadrures, voyez-vous (et puis, je crois que si j'en croisais une au détour d'une rue, j'aurai plutôt envie de me barrer...)
Lorelei récoltait chaque jour quantités d'oeufs qu'elle disposait dans des panières en osier et à la fin du contrat des volatiles, le grenier était à peine assez grand pour contenir toutes les sucreries. C'est à cette période qu'elle contactait le service des Cloches Timbrées qui embarquaient les oeufs et les distribuaient à la volée aux petits enfants d'Allemagne.
Mais cette année 1720 était troublée par bien des raisons, notamment une cruelle guerre
Lorelei eut au bout du fil un Willy tout guilleret

Elle se mit à pleurer à chaudes larmes, à pleurer si fort et si longtemps que le sol de sa maisonnette en fut inondé, et ......
la suite au prochain épisode......